Sweet Tooth : un conte initiatique de toute beauté

Disponible depuis vendredi 4 juin sur Netflix, la première saison de la série « Sweet Tooth » nous embarque le temps de ses 8 épisodes, dans une épopée féérique et joyeuse de toute beauté.

Le cadre de départ n’a pourtant rien d’idéal : l’humanité est décimée depuis 10 ans par un virus mortel. Dans le même temps, l’apparition du virus s’est accompagnée d’un étrange phénomène. Tous les bébés naissent avec une part animale plus ou moins importante en eux. C’est le cas de Gus (Christian Convery), jeune héros de ce conte fantastique. Mi humain, mi cerf, il possède les oreilles et les bois du cervidé. Elevé à l’écart de tous les dangers par son père, Gus va pourtant prendre une décision radicale à la mort de son géniteur : franchir les limites de son périmètre de sécurité et partir à la recherche de sa mère. Son périple le voit croiser Big Man (Nonso Anozie), un homme plutôt bourru au passé trouble, et qui surnomme l’enfant « Sweet Tooth ».

Grâce au point de vue de l’enfant, « Sweet Tooth » prend les allures d’un conte enchanté, où l’innocence et l’émerveillement de Gus font mouche dès le départ. Parallèlement au périple périlleux de Gus, l’histoire s’intéresse à deux autres survivants : d’un côté le docteur Singh (Adeel Akhtar), dont la femme est atteinte par le virus, et qui parvient à survivre grâce à un mystérieux traitement. De l’autre, Aimee (Dania Ramirez), une jeune femme qui recueille les enfants hybrides pour les protéger des « Derniers Hommes » qui cherchent à les exterminer.

Adapté de comics américains, « Sweet Tooth » séduit instantanément, de par son jeune héros charismatique, et ses décors sublimes. Un conte initiatique de toute beauté, qui au vu de ces 8 premiers épisodes, pourrait bien se prolonger sur plusieurs saisons. On ne peut que le souhaiter, et les retours positifs sur cette première saison sont de bon augure pour la suite.

« Sweet Tooth« , de Jim Mickle, saison 1 de 8 épisodes, disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
28 ⁄ 14 =