Luna Park : nouvelle série italienne pleine de charme

Parmi les nouveautés de la semaine sur Netflix, la série italienne « Luna Park » nous transporte à Rome dans les années 60, où la rencontre entre deux jeunes femmes va bouleverser leurs vies.

« Nora, une jeune femme à l’esprit rebelle ayant grandi dans un cirque familial, découvre par hasard qu’elle vient de deux mondes très différents. » Tel est le synopsis de la nouvelle série créée par Isabella Aguilar, la scénariste de « Baby« . Nous sommes à Rome, au temps de la dolce vita. Rosa, la fille d’une riche famille locale se présente à Nora pour se faire tirer les cartes. Elle souhaite savoir si sa soeur jumelle, disparue quand elle était encore bébé, peut être toujours vivante. Et c’est le choc pour Nora, qui comprend qu’elle est sans doute la personne recherchée…

Cette révélation fait alors ressurgir les mystères du passé. Deux mondes totalement différents, celui des forains et des riches industriels, se télescopent. Mais derrière la gravité des thèmes abordés (enlèvement d’enfant, meurtre, etc…), « Luna Park » affiche un style très léger, en mêlant comédie et drame. A l’image de la série espagnole « Alta Mar« , l’enchainement des événements se fait de façon très rapide, sans longueur inutile. En parallèle de la rencontre Nora/Rosa, la série développe son intrigue autour des autres personnages, en mêlant amours et carrières professionnelles des uns, et passé mystérieux des autres.

L’ensemble est une belle réussite, tant sur le fond que sur la forme. Le premier est suffisamment captivant, et le tout bénéficie d’une belle réalisation. La photographie chaude et saturée restitue à merveille les années 60 et la douceur de vivre à l’italienne, avec une bande originale évidemment plutôt rock. La série peut également compter sur un casting convaincant, à commencer par Simona Tabasco dans le rôle de Nora. L’actrice sicilienne est entourée de Alessio Lapice, Lia Grieco, Edoardo Coen, Guglielmo Poggi, Giulio Corso, Tommaso Ragno, Milvia Marigliano, Fabrizia Sacchi, Mario Sgueglia et Paolo Calabresi.

En résumé, cette première saison de « Luna Park » se laisse dévorer avec plaisir. D’un style léger de type soap opera, les six épisodes se concluent sur un énorme cliffhanger qui laisse présager d’une suite déjà dans les cartons. Pour cela, il faudra bien sûr que la série trouve son public, ce qui semble largement à sa portée.

« Luna Park« , saison 1 de 6 épisodes, disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

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