Le loup et le lion : une ode à la liberté animale convenue
Après « Mia et le lion blanc« , Gilles de Maistre revient avec « Le loup et le lion« , nouvelle ode à la liberté animale, où les deux prédateurs feront craquer petits et grands.
Alors qu’Alma (Molly Kunz) s’apprête à réaliser son rêve, intégrer l’orchestre philarmonique de Los Angeles, le décès de son grand-père la conduit sur une petite île au Canada. Son aller-retour de deux jours prend une toute autre tournure quand une louve des neiges, « amie » de son grand-père, lui rapporte un louveteau. Dans le même temps, un lionceau capturé par des braconniers en Afrique voit l’avion qui le transporte vers un cirque s’écraser non loin de la maison d’Alma. Et le petit félin tombe littéralement du ciel, directement dans les bras de la jeune femme. L’amitié entre la musicienne et les deux petits prédateurs ne fait alors que commencer…
Le scénario est des plus classiques et finalement très convenu. Mais l’incroyable amitié qui unit ces deux animaux sauvages, suffit à nous le faire oublier. Car sans surprise, toute la beauté du film réside dans les magnifiques images de ce lionceau et ce louveteau qui s’amusent comme deux frères. Si le film s’adresse prioritairement au jeune public âgé de moins de 13 ans, nul doute que les parents craqueront tout autant sur ces deux petites boules de poils toutes mimi.
Pour le reste, l’histoire frôle parfois la mièvrerie, avec un scénario cousu de fil blanc. L’avidité des hommes, la quête de liberté, et l’amitié entre l’enfant et l’animal en sont les thèmes principaux. Au final, peu importe (la faible) épaisseur du scénario, le message destiné à sensibiliser les plus jeunes à la condition animale est bien passé.
Bien aidé par les décors majestueux du Canada sauvage, cette ode à la liberté parvient à faire mouche grâce à ses deux acteurs principaux : le loup et le lion.
« Le loup et le lion« , avec Graham Greene (II) et Charlie Carrick, en salle le 13 octobre.
Credit photos (c) Mai Juin Productions – Galatée Films – Wematin Productions – Studiocanal – M6 Films