La vie que nous voulions : un joli drame intimiste avec Lavinia Wilson

Mis en ligne ce mercredi sur Netflix, La vie que nous voulions est le film autrichien retenu pour représenter le pays lors de la prochaine cérémonie des Oscars. Privé de sortie en salles pour cause de pandémie, cette première réalisation signée Ulrike Kofler dresse le portrait intimiste d’un couple, en proie à un problème d’infertilité.

Alice (Lavinia Wilson) et Niklas (Elyas M’Barek) ont à priori tout pour être heureux. Il ne leur manque qu’un enfant. Après une quatrième tentative in vitro infructueuse, le couple s’accorde une semaine de vacances en Sardaigne pour décompresser et oublier cette nouvelle déception. Si Niklas est prêt à accepter une vie sans enfant, cette perspective semble plus compliquée pour Alice. Les non-dits et les rancoeurs passées sous silence vont alors mettre à l’épreuve la solidité du couple. D’autant que sur place, leur maison de vacances jouxte celle d’un autre couple avec deux enfants. En apparence, ils ont tout ce qu’Alice et Niklas voulaient…mais est-ce vraiment le cas ?

Le scénario, tiré d’une histoire signée Peter Stamm, n’a rien d’original en soi. Un couple confronté à un drame ou à une déception, qu’il tente de surmonter. Mais la présence du deuxième couple accentue le malaise qui peu à peu s’installe entre Alice et Niklas. Le tout est savamment monté de façon crescendo, jusqu’à un drame final, qui va remettre les choses en perspective pour le couple.

Avec ses faux airs de film indie, La vie que nous voulions est un joli drame intimiste, porté par un duo formidable d’acteurs. Lavinia Wilson (Deutschland 86, 89) est comme toujours impeccable. L’actrice allemande incarne avec justesse cette femme rongée par cette incapacité à enfanter. Son partenaire, Elyas M’Barek, complète à merveille le tandem, pour donner au final, un très beau film.

La vie que nous voulions, disponible sur Netflix le 11 novembre.

Credit photos (c) Netflix.