Equinox : la série danoise qui promettait mieux
Adaptée d’un podcast danois à succès, Equinox est l’une des dernières nouveautés de l’année à débarquer sur Netflix. Créée par Tea Lindeburg, la série composée de six épisodes nous entraîne au coeur d’un rite ancestral danois pour un mystère qui peine à tenir en haleine.
Astrid est depuis l’enfance hantée par des visions cauchemardesques liées à la disparition de sa soeur. Celle-ci a disparu 21 ans plus tôt avec tous ses camarades de classe partis fêter l’obtention de leur bac. Seuls trois adolescents ont été retrouvés, les autres se sont mystérieusement volatilisés. Lorsque Astrid reçoit un étrange appel de la part d’un des survivants, elle décide de mener l’enquête pour découvrir la vérité sur cette mystérieuse disparition.
Comme toujours en pareil cas, difficile d’en dire plus sans dévoiler le coeur de l’intrigue. Avec une bande-annonce prometteuse, Equinox semblait vouloir nous entraîner vers une histoire tarabiscotée à la Dark. Mais très vite la série dévie vers le fantastique en plaçant le mystère au coeur d’un rite ancestral dévoilé par petites touches. L’histoire nous est contée en va-et-vient permanents entre passé et présent, et le rythme soutenu ainsi que le nombre d’épisodes restreints permettent d’avancer rapidement sans temps morts inutiles. Mais malgré ça, l’ensemble peine à passionner. On ne peut alors que dire dommage, car l’interprétation est solide (on pense notamment aux deux Astrid, enfant et adulte, superbement campées par Viola Martinsen et Danica Curcic), et la photographie parfaitement bien soignée.
Avec la maîtrise et la qualité bien connues des productions scandinaves, Equinox avait tout pour séduire. Loin d’être mauvaise, il manque néanmoins le « petit quelque chose » qui rend ce genre de série passionnante d’un bout à l’autre. Les amateurs de contes et autres rites mystérieux pourront y trouver leur compte, quand d’autres se contenteront simplement d’aller au bout sans grand entrain.
Equinox, saison 1 de 6 épisodes, disponible sur Netflix.
Credit photos (c) Netflix.
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