An Ordinary Woman, saison 1 : une comédie russe, acide et fun

Arte vient d’ajouter à son catalogue la série russe « An Ordinary Woman« . Une comédie (noire) où une banale mère de famille en apparence, gère également son réseau d’escorts girls.

Synopsis : Entre honnête mère de famille et maquerelle, il n’y a qu’un pas, incessamment franchi par une quinquagénaire russe épuisée. Une série comique grinçante qui fait la part belle aux femmes de tête, quel que soit leur métier.

Cette femme ordinaire, c’est Marina. Officiellement fleuriste, ses revenus proviennent principalement de son autre activité, celle de proxénète. L’équilibre fragile de son quotidien bascule lorsqu’une de ses complices l’appelle. Une de ses « filles » est retrouvée morte dans une chambre d’hôtel. Marina se rend sur place, et fait disparaître le corps dans un matelas. Mais qui dit meurtre, dit surtout le début des ennuis, et pas des moindres…

Cette première saison de 9 épisodes est surtout un enchaînement d’emmerdes à répétition pour Marina. Côté familial, elle doit composer avec un mari qui la trompe, une ado rebelle de 18 ans, et une petite fille de huit ans, jalouse d’un petit frère à venir. Une grossesse à risque qui n’est rien à côté des soucis « professionnels ». On plonge ici dans les milieux souterrains, où tous les (mauvais) coups sont permis.

Présentée comme une comédie grinçante, « An Ordinary Woman » dresse surtout le tableau d’une Russie peu prospère, et où la corruption règne à tous les niveaux. Satire légère d’une société où tout s’achète avec quelques billets glissés sous le manteau. D’ailleurs, Marina passe son temps à sortir des enveloppes de billets de son sac, et la police n’est clairement pas montrée sous son meilleur jour…

Le côté comédie est surtout porté par un casting féminin remarquable. Seule Marina semble garder le contrôle en toutes circonstances. Rien que les scènes où il s’agit de faire rentrer le corps dans le matelas, puis de s’en débarrasser, valent leur pesant de cacahuètes.

Malgré quelques longueurs de ci de là, et quelques invraisemblances, cette première saison de « An ordinary Woman » est une belle découverte. C’est drôle, constamment en mouvement, et sachez que la saison 2 est également disponible sur arte.tv .

« An Ordinary Woman », créée par Valery Fedorovich et Evgeny Nikishov. Saison 1 disponible sur arte.tv. Avec Anna Mikhalkova, Aleksandra Bortich, Evgeniy Grishkovets, Tatyana Dogileva, Elizaveta Kononova et Yuliya Melnikova.

Credit photos (c) 1-2-3 Production/Look Film/Arte.

4 pensées sur “An Ordinary Woman, saison 1 : une comédie russe, acide et fun

  • 22 février 2023 à 18 h 01 min
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    Rebondissements, suspens, réalisme, bravo les scénaristes et les acteurs, un régal, voilà une série qui rend accro, et qu’il est difficile d’oublier, les personnages sont attachants, chacun à leur façon.

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  • 17 mars 2023 à 12 h 14 min
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    Sur conseil familial, je viens de découvrir cette série que je trouve vraiment très bien. Rien à redire, c’est génial.

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