Une famille presque normale : une mini-série suédoise dispo sur Netflix
Netflix a dévoilé ce vendredi la mini-série suédoise « Une famille presque normale« , un thriller adapté du roman éponyme à succès signé Mattis Edvardsson.
Composée de six épisodes, cette nouvelle mini-série nous plonge au coeur de la famille Sandell dans une petite ville de Suède. Adam le père, Ulrika la mère, et Stella, leur fille unique de 19 ans. Une courte introduction nous révèle qu’à l’âge de 15 ans, Stella a été violée lors d’un camp sportif par un entraineur adjoint. Sa mère, avocate, décide de ne pas porter plainte, sachant que sans preuves, un éventuel procès serait perdu d’avance. Une décision qui va peser sur l’équilibre, jusque là parfait de cette famille ordinaire.
Quatre ans plus tard, Stella tombe sous le charme de Chris, un riche entrepreneur de 32 ans. Une idylle passionnée qui vire au drame lorsque l’homme est retrouvé assassiné dans un parc. Stella est la principale suspecte, et est incarcérée en attendant son procès.
Nous n’en dirons pas plus sur le contenu. De façon très classique, la série alterne entre passé et présent, où l’histoire des principaux protagonistes est dévoilée par petites touches successives. On assiste à la lente désintégration de la famille, tout en ne sachant pas ce qu’il s’est réellement passé la nuit fatidique du meurtre. Il faut alors attendre les cinq dernières minutes de la mini-série pour enfin découvrir la vérité.
D’un rythme plutôt lent, « Une famille presque normale » décevra certainement les amateurs de thrillers tendus et haletants. Ici tout repose sur l’intime d’une famille. Des parents qui ne connaissent peut-être pas vraiment leur fille, et prêts à tout pour la sortir de ce tourbillon judiciaire.
Côté casting, la jeune Alexandra Karlsson Tyrefors signe avec brio son premier rôle, dans la peau de Stella. A ses côtés, Björn Bengtsson (« The Last Kingdom« ) et Lo Kauppi incarnent ses parents.
« Une famille presque normale« , réalisée par Per Hanefjord, disponible sur Netflix.
Credit photos (c) Netflix.