The I-Land : la mini-série Netflix décevante et peu palpitante

Netflix a mis en ligne ce jeudi The I-Land, sa nouvelle mini-série en 7 épisodes. Avec une bande-annonce plutôt intrigante et un casting alléchant, la nouveauté avait tout pour séduire. Mais malheureusement, après visionnage l’ensemble n’est qu’ennui et déception.

Avec ce genre de scénario, difficile évidemment d’en dire plus sans trahir l’intrigue de la série. On se contentera donc de ce que nous savions déjà. Dix personnes se réveillent sur une plage, ne sachant plus qui elles sont, ni comment elles sont arrivées là. Si l’environnement semble paradisiaque, l’île va vite mettre les « naufragés » au défi de révéler leur nature la plus profonde. Autant dire que l’entente au sein du groupe va très vite se tendre.

The I-Land
Natalie Martinez est la seule consolation ou presque de The I-Land

Le pire de The I-Land se dévoile dès le début. Deux épisodes sur la plage où le groupe se découvre, et où le spectateur commence à se demander ce qu’il est entrain de regarder. Imaginez vous réveiller sur cette plage, sans plus savoir qui vous êtes, qui sont les autres et ce que vous faîtes là. Pour nos dix naufragés, cela ne semble pas les tourmenter plus que ça. On décide de faire bronzette sur la plage, ou d’aller piquer une tête dans l’océan… Deux épisodes interminables qui risqueront bien d’être les derniers pour certains, tant l’histoire peine à captiver l’attention. Il faut attendre le 3ème épisode (soit presque la moitié de la série) pour commencer à entrevoir de quoi il retourne réellement sur l’île. La suite continue d’entretenir un semblant de suspense peu palpitant, tout comme les flashbacks centrés sur chacun des personnages et leur passé. Et vient enfin le final, pas plus jouissif que les épisodes avalés précédemment, où l’on se dit fianlement « Ok, tout ça pour ça ».

The I-Land se retrouve donc dans la case Netflix des déceptions. La bande-annonce semblait nous promettre quelque chose de prenant, palpitant et peut-être même terrifiant. Il n’en est rien. Tout est très vite expédié, les plans aériens de la plage via drones (entre chaque scène ou presque) sont insupportables, et surtout, le scénario sonne creux. Si quelques indices au début laissent supposer que l’on va assister à une sorte de jeu de pistes, tout retombe très vite à plat. Finalement, on trouvera une maigre consolation en la présence de deux personnages. Natalie Martinez (Chase) est convaincante de bout en bout dans le rôle principal. Toute l’histoire est bâtie autour de son personnage, et l’actrice est aussi à l’aise en mode badass que dans les moments de doute. A ses côtés on notera l’excellente performance de Bruce McGill (Warden), aperçu dans presque toutes les séries, et qui campe ici le rôle du grand méchant, responsable entre autres des déboires des dix naufragés. Pour le reste, même Kate Bosworth (K.C) ne peut rien pour sauver The I-Land de l’ennui.

 

The I-Land, mini-série de 7 épisodes, disponible sur Netflix depuis le 12 septembre.

Credit photos (c) Netflix.

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