Les Chroniques de Noël : Kurt Russell en Père Noël Rock n’ Roll !
Un mois tout juste avant Noël, Netflix sort de sa hotte Les Chroniques de Noël (The Christmas Chronicles pour le titre original), son troisième film de Noël, après le décevant The Holiday Calendar, et le plutôt fun The Princess Switch. Si les deux premiers pouvaient être qualifiés de ‘petites’ productions, Les Chroniques de Noël se situe clairement dans la catégorie supérieure, ne serait-ce que par la présence du génial Kurt Russell en tête d’affiche. Alors que vaut cette nouvelle production Netflix ? Verdict !
Tout débute avec un prologue nous présentant la famille Pierce célébrant le matin de Noël au pied du sapin, au cours des 15 dernières années écoulées. L’occasion de présenter l’arrivée des deux enfants du couple, Kate (Darby Camp) et Teddy (Judah Lewis), qui seront les protagonistes principaux de l’histoire. Mais en cette année 2018, Noël ne sera pas comme les autres, suite au décès du père, pompier de profession. La mère, elle, travaille les nuits à l’hôpital, y compris le soir du réveillon. Kate et Teddy se retrouvent donc seuls et décident de tenter de capturer le Père Noël en vidéo. Une aventure qui commence plutôt bien mais qui va conduire au crash du traîneau dans les rues de Chicago, et la possibilité que Noël n’existe pas pour des millions d’américains. Un scénario plutôt basique, et un début qui tend à jouer sur la corde de l’émotion de façon très classique à Hollywood. Il faut attendre l’arrivée de Kurt Russell (Le Père Noël) pour que le film débute enfin. Et de quelle manière ! Un Père Noël en mode rock n’roll qui constitue la pièce maîtresse du film. Kurt Russell excelle dans les situations comiques, qui vont voir le Père Noël se retrouver en taule pour la nuit ! Pas la meilleure façon de sauver Noël ! Pour le reste, Les Chroniques de Noël rassemble à peu près tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un film familial de Noël. Une petite fille qui croit encore au Père Noël et prête à tout pour ne pas ruiner cette nuit si spéciale, un brin de magie par ci par là, et un esprit de Noël conservé en guise de Happy End. Si techniquement quelques fonds verts peuvent piquer les yeux des plus sensibles, le film présente d’une façon générale une bonne qualité d’effets spéciaux. Des petits lutins qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux Gremlins, en passant par les rennes ou encore les voyages mouvementés en traîneau, tout est assez bien réalisé. Quelques longueurs sont à déplorer en milieu de film, où pendant que Santa est en prison, la petite Kate se retrouve dans l’antre du Père Noël, et son frère Teddy au milieu d’un gang des rues de Chicago.
Au final, Les Chroniques de Noël s’avère être un film clairement orienté vers la jeunesse. Et s’il est quasi certain qu’il ne restera pas dans les annales du cinéma, il présente au moins le mérite d’entretenir de façon réussie la magie de Noël, comme certains grands classique du genre, Miracle sur la 34ème Rue en tête. Et s’il se tourne résolument vers un public jeune, il est une scène que les plus grands apprécieront grandement : voir Kurt Russell incarner Elvis Presley, accompagné de ses compagnons de cellule transformés en groupe de rock, dont le grand Steven Van Zandt, vaut assurément le détour ! Et si Russell, comme écrit plus haut est génial de bout en bout, on citera au passage ses petits camarades de jeu, Kimberly Williams-Paisley (la mère), ou encore les deux officiers de police irrésistiblement drôles, incarnés par Martin Roach et Lamorne Morris. Et l’on fera même la connaissance en toute fin de film, de la Mère Noël, incarnée par Goldie Hawn, compagne de Russell à la ville. Les Chroniques de Noël, malgré quelques longueurs, reste un divertissement très plaisant à regarder.
Les Chroniques de Noël, disponible sur Netflix depuis le 22 novembre.
Credit photos (c) Netflix.
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