The Defeated : un thriller captivant dans le Berlin d’après-guerre
Récemment ajoutée au catalogue Netflix, la série « The Defeated » nous plonge dans le Berlin d’après-guerre, pour un thriller captivant porté par un casting 5 étoiles.
Berlin, 1946. La ville n’est qu’un champ de ruines où chacun tente de survivre. Viols, meurtres, pillages rythment le quotidien de la capitale allemande. A la tête d’une brigade de police nouvellement créée, Elsie Garten fait ce qu’elle peut avec les moyens du bord. C’est à dire pas grand chose. Des locaux installés dans une ancienne banque, pas de téléphone ni le droit de porter une arme. Et des collègues inexpérimentés, parfois même mineurs. Pour organiser ce service, le policier new yorkais Max McLaughlin débarque à Berlin, avec l’idée de retrouver son frère. Ce dernier, fragile psychologiquement, a disparu depuis que son unité a découvert l’enfer du camp de Dachau. En composant avec les autres forces d’occupation, un tueur en série, et l’énigmatique Engelmacher (« faiseur d’ange » en français), le duo Elsie/Max tente au mieux de remplir sa mission.
Entre enquête policière et thriller à suspense, « The Defeated » délivre un résultat de toute beauté. Une intrigue captivante, et un contexte historique (et chaotique) magnifiquement restitués. La série créée par Måns Mårlind peut surtout compter sur son casting international cinq étoiles. Côté allemand, Nina Hoss (« Barbara« ), Sebastian Koch (« Werk ohne Autor« ), Mala Emde (« Charité« ) côtoient les anglo-saxons Taylor Kitsch (« True Detective« ), Michael C.Hall (« Dexter« ), Logan Marshall-Green (« Lou« , « How It Ends« ) et Tuppence Middleton (« Sense 8« ). Sans oublier Ivan G’Vera, qui campe à merveille un impitoyable général de l’Armée Rouge.
Composée de huit épisodes, cette première saison de « The Defeated » est une réussite sur toute la ligne. Pour l’heure, pas de saison 2 commandée, mais espérons que sa diffusion sur Netflix offrira une suite à cette captivante série.
« The Defeated« , saison 1, disponible sur Netflix.
Credit photos (c) Tandem Productions / Bron Studios /Netflix.
Une réussite sur toute la ligne ? Visiblement pas mal de moyens comme d’habitude et des acteurs efficaces mais une aberration totale vis à vis de la réalité historique, une injure envers ceux qui parmi les armées d’occupation et les allemands libérés du nazisme ont mis en place à une vitesse incroyable toute l’organisation et le fonctionnement de la capitale allemande, en apportant chacun à sa manière, les outils, les bras et les moyens financiers pour réapprovisionner Berlin et ses habitants survivants, remettre en place les transports en commun, les services de soins, les établissements scolaires. chacun avec son idéologie et ses objectifs politiques certes mais au bénéfice de l’Allemagne libérée. On peut imaginer que la série se passe dans les quelques jours qui suivirent la reddition du Reich nazi et le suicide de Hitler, quand la misère et la faim régnaient, quand des hordes de voyous, de bandits, rendus sauvages par les dernières semaines de la guerre volaient et pillaient. Mais ce fut une minorité et cela ne dura que quelques semaines, le temps pour les alliés, sooviétiques compris, s’entendent pour organiser la ville et ses quatre secteurs. La police allemande fut mise au service des vaniqueurs, réorganisée, avec de l’essence pour les véhicules, des armes, des téléphones, des bureaux, des machines à écrire. Les alliés coopérèrent toujours (même après l’édifcication du mur) pour que l’ordre et las écurité règne. En quelques mois, la ville fut nettoyée, réaménagée, et hors quelques lieux symboliques qui furent sanctuarisés, des ruines entretenues pour montrer aux actualités la ville nazie réduite en cendres et le Berlin libéré réveillé par les alliés et leur argent.
Au lieu de ça cette série prétendument historique joue avec les pires scénarios de la BD, les russes sont des méchants sans foi et sans paroles, des criminels ne valant pas mieux que les nazis, les américains des arrogants décadents et français et anglais – du moins dans les 8 premiers épisodes – sont totalement insignifiants et absents… C’est comme ça qu’on fait rentrerd ans la tête des gens cette propagande binaire tellement prisée aujourd’hui. Quant à Moritz le fou furieux qui joue l’antéchrtist vengeur, on prépare le public à lui trouver des excuses et on en fait un héros que le petit frère veut ramener à sa nièce et à sa belle-soeur à tout prix. Alors que cet adepte de la loi du Talion ne mérite que la pendaison ou la chaise électrique.
Cette srié est hélas le produit de notre triste époque où le Mal a droit de cité partout, est justifiable, justifié quand il n’est pas encouragé. C’est grave de mettre ces images devant les yeux des jeunes, des faibles et des gens rendus incultes par les médias. malheur aux civilisations qui oublient les leçons de l’Histoire et qui gobent cette propagande malsaine.
Pathétique et bien triste que cette série abjecte et qui fait fi de la réalité, une honte pour ceux qui se sont battus pour la démocratie, la liberté et le pardon. The Defeated, comme beaucoup de séries du genre, en jouant avec le feu, prépare les incendies qui viennent. Pas besoin des islamistes ou autres excités à travers le monde. Netflix, Amazon et les autres préparent le terrain que le wokisme défriche depuis des mois. Et d’où cela vient-il ? Des Etats-Unis bien sûr et de l’hyperlibéralisme qu’ils défendent. Plus de morale et de loi en dehors de l’Argent, plus de respect et de magnanimité, plus de solidarité. la haine attisée et l’histoire réécrite au bénéfice que quelques uns. Le diable est à l’oeuvre. heureusement, jamais il ne gagne depuis la nuit des temps. Mais la victoire du Bien et du Juste coûtera cher hélas. Voilà ce que m’inspire les 8 premiers épisodes de The Defeated que d’aucuns présentent comme « la meilleure série historique actuelle sur netflix ». Personnellement je résilie mon abonnement sur le champ !
Je partage cette analyse. C’est très bien fait et de bons acteurs. Mais je déplore vraiment la toxicité de ce scénario malsain. Les monstres des camps (gardienne sadique) est maintenant torturée par un soldat déserteur et psychotique ! En effet cette série semble bien signifiante de notre époque troublée. On ne peut pas prendre l’histoire comme contexte et ne pas en tenir compte dans le récit. Malsain. Je n’ai pu aller au delà du meurtre sadique de la gardienne du camp de Dachau.
C’est une série caricaturale qui gâche le contexte historique de la reddition allemande. C’était l’occasion de fouiller l’histoire avec un budget solide. Au lieu de cela, on ramène tout à une intrigue policière au premier degré avec des relents qui rappel la série »Dexter » de vengeance sadique qui enlève tout réalisme au récit. Le jeux des comédiens est plat et agacant. C’est bourré d’anachronismes et de raccourcis improbables.
Oui, glauque et une vision de l’histoire vue par les Américains, les gentils américains, et évidemment les barbares russes. Exit leurs 27 millions de victimes et les horreurs qu’a subies la population.
Berlin en 1945, regardez fonc Allemagne Année zéro de Rosselini. Et regardez donc aussi son « Rome ville ouverte. La guerre, la destruction et … l’humanité