« Fear Street : 1978 » : un deuxième volet de la trilogie décevant

Disponible ce vendredi sur Netflix, la deuxième partie de la trilogie intitulée « Fear Street : 1978 » nous transporte dans les années 70, où un massacre sanglant continue d’explorer l’histoire de la sorcière Sarah Fier.

Ce deuxième volet s’ouvre dans la continuité du final de la première partie. Deena (Kiana Madeira) et son frère Josh (Benjamin Flores, Jr.) se rendent chez Cindy Berman (Gillian Jacobs), la survivante du massacre de 1978 que les ados avaient contactée dans l’épisode précédent. Toujours accompagnés de Sam (Olivia Welch), visiblement possédée, Cindy accepte de les accueillir et leur raconte le massacre de 1978 du camp Nightwing. L’essentiel de ce qui suit n’est donc qu’un flashback où l’on trouve les deux camps adverses de Shadyside et Sunnyvale réunis lors de ce camp d’été. Et la compétition entre les deux va très vite tourner court lorsque Tommy, le petit ami de Cindy, se transforme en tueur impitoyable…

Les quelques images dévoilées dans le précédent volet laissaient supposer que « Fear Street 1978 » allait nous faire frissonner à la façon de « Vendredi 13« . Et malheureusement, il n’en est rien. L’ensemble reste évidemment très gore, mais disons-le franchement, la mise en route est plutôt laborieuse. La première heure vise à nous présenter les différents personnages, et notamment Cindy (Emily Rudd) et sa petite soeur Ziggy (Sadie Sink), qui ne s’entendent pas. La rivalité entre les membres des deux villes est fidèle à celle montrée dans le premier volet, et finalement cette deuxième partie se concentre sur la sorcière Sarah Fier. Les travaux de recherches consignés dans un carnet de l’infirmière du camp, poussent Cindy à tenter de percer le mystère, et surtout à mettre fin à la malédiction qui pèse sur la communauté de Shadyside.

Si « 1994 » présentait un petit côté fun et divertissant à la Stranger Things en mode horreur, « 1978 » s’avère plus décevant. Le clin d’oeil à Vendredi 13 est certes plutôt sympathique, mais l’épisode tombe un peu trop dans les travers habituels des séries adolescentes. Il n’en reste pas moins que l’ensemble reste cohérent, et c’est bien là l’essentiel. En témoigne le petit twist de fin autour de Cindy/Ziggy, et surtout les premières images du dernier volet, où une bonne partie du cast semble se « retrouver » pour la conclusion en 1666. Nul doute qu’au final, les trois parties de la trilogie créée par Leigh Janiak ressembleront à un puzzle qui s’appréciera en le contemplant dans son ensemble. Réponse la semaine prochaine, avec « Fear Street : 1666« .

« Fear Street : 1978« , disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

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