Emily in Paris : Lily Collins brille dans un Paris ultra cliché

Emily in Paris est la nouveauté très attendue de la semaine sur Netflix. Une comédie romantique où tous les clichés s’enchaînent les uns après les autres, dans la lignée des productions précédentes de son créateur Darren Star. On y retrouve, de façon assumée, tous les ingrédients déjà présents dans Beverly Hills 90210 et Sex and The City, transposés ici dans la capitale française.

Emily (Lily Collins), une jeune américaine, débarque à Paris pour travailler dans une société de marketing en difficulté afin d’y apporter son point de vue « américain ». Que ce soit du côté professionnel ou personnel, le choc des cultures est inévitable pour la jeune femme. Et les clichés sur les français malpolis, peu chaleureux, arrogants, dragueurs, ou infidèles vont tous y passer. Tout comme la romance avec le beau voisin du dessous, qui cliché oblige, est chef cuisinier dans un restaurant.

La bande-annonce nous avait prévenu : Emily in Paris allait nous montrer un Paris tels que les américains aiment à le représenter : des balades au clair de lune sur les quais de Seine, aux petites places enchantées de la rive gauche, en passant par tous les monuments parisiens, la série est un véritable guide touristique de la Ville Lumière. Et même de la France dans son ensemble. Mode, luxe, gastronomie, champagne, croissants, béret sur la tête, jusqu’à La vie en rose de Piaf, rien ne manque à l’appel, tout est là ! Mais puisque nous étions prévenus, nous étions également préparés. Et pour ceux qui sauront faire fi de ce Paris sublimé qui n’existe pas dans la réalité, Emily in Paris devient alors un joli plaisir coupable à binge watcher.

Et tout le mérite en revient à Lily Collins, étincelante tout au long des 10 épisodes de cette première saison. Si le charme et le talent de la jeune actrice ne sont plus à démontrer depuis longtemps, elle est ici comme un poisson dans l’eau, tant la comédie romantique est un genre qui lui sied à merveille. A ses côtés, Philippine Leroy-Beaulieu (la patronne qu’on aimerait détester sans jamais y parvenir), Ashley Park (Mindy, la copine un brin délurée), Lucas Bravo (Gabriel, le beau gosse du 4ème) et Camille Razat (Camille, petite amie de Gabriel), complètent parfaitement la distribution, tout comme Samuel Arnold (Julien) et Bruno Gouery (Luc), les collègues d’Emily.

Inutile d’en rajouter. Les allergiques aux clichés risquent fort de détester. Les autres trouveront en revanche un plaisir certain à suivre l’adaptation de cette jeune américaine à sa nouvelle vie, et à la culture française. Dix épisodes rythmés, qui ne laissent place à aucun temps mort, et un final qui ouvre la porte à une éventuelle suite.

Emily in Paris, saison 1 de 10 épisodes, disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

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