The Umbrella Academy : une saison 2 réussie, et bien meilleure que la première

La deuxième saison de The Umbrella Academy est à n’en point douter la grosse nouveauté attendue de la semaine sur Netflix. Après un premier volet en demi-teinte, on s’est laissé tenter par cette nouvelle salve d’épisodes, et on a bien fait !

L’histoire reprend là où la saison 1 s’achevait. Pour empêcher l’Apocalypse provoquée par Vanya (Ellen Page), la fratrie décide de suivre Cinq (Aidan Gallagher) dans le passé. Tous arrivent donc à Dallas, mais de façon éparpillée dans le temps, entre 1960 et 1963. Chacun se retrouve donc seul et organise sa « nouvelle » vie comme il peut. Cinq est le dernier à arriver, et constate que l’Apocalypse l’a suivie jusque là. Il décide alors de refaire un petit saut de 10 jours en arrière dans le temps, pour réunir la fratrie, et empêcher de nouveau la fin du monde.

Si tous ces éléments semblent reprendre bien des attributs de la saison 1, force est de constater que ce n’est qu’en apparence. En plaçant l’histoire en 1963, les scénaristes parviennent à intégrer les grands moments de l’époque, à commencer par l’assassinat de Kennedy. La storyline autour d’Allison (Emmy Raver-Lampman) permet de mettre en lumière le mouvement des Droits Civiques, et celle de Klaus (Robert Michael Sheehan) nous transporte dans celui du Flower Power et de l’homosexualité. Et le tout bien entendu dans des décors et costumes d’une Amérique des Sixties, toujours aussi télégéniques. Le traitement réservé à chacun des membres de la famille est assez égal, à l’aide de flashbacks, et offre une profondeur à chacun d’entre eux, comblant ainsi le manque constaté en première saison. D’autres flashbacks nous éclairent également sur les parents de la fratrie, et même sur Pogo le chimpanzé.

Avec une part belle réservée à l’humour et une bande-son superbe omniprésente, cette deuxième saison est une belle surprise. L’intrigue, les rebondissements, et les effets spéciaux sont parfaitement bien maîtrisés, et le tout gagne en fluidité et en cohésion. Aussi dysfonctionnelle soit-elle, la famille Hargreeves affiche une belle complicité à l’écran. Et nous n’oublierons pas de citer Kate Walsh, toujours aussi impeccable, sournoise, et drôle, dans son rôle du Handler.

En résumé, si la première saison nous avait parue un peu décevante, cette suite corrige à merveille la trajectoire, et on ne peut qu’espérer une troisième saison à venir.

The Umbrella Academy, saison 2 de 10 épisodes, disponible sur Netflix.

Credit photos (c) Netflix.

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