No Good Nick : sitcom fun et old school sur Netflix

No Good Nick (ou Le Secret de Nick en français) est la dernière comédie en date à débarquer sur Netflix. Une sitcom familiale aux accents « old school » comme tant d’autres avant elle à la télévision. Une comédie très fun que certains trouveront un peu déroutante, et portée par un casting impeccable.

No good nick
Sean Hastin et Melissa Joan Hart accueillent Nick chez eux.

Nick (diminutif de Nicole), jeune fille de 13 ans débarque sans crier gare à la porte de la famille Thompson, prétendant être de la famille éloignée, dossier et justificatifs des services sociaux à l’appui. Ses parents morts dans un accident de voiture, elle n’a plus qu’eux sur Terre pour la recueillir. Passé le moment de stupéfaction, Ed, Liz (les parents), Molly et Jeremy (les enfants) accueillent sous leur toit ce nouveau membre de la famille. Mais Nick a un sombre secret. Son père n’est pas mort, il est en prison, et elle n’est là que pour dérober tout ce qu’elle peut à la famille Thompson. Ses tuteurs légaux (et escrocs professionnels) Sam et Dorothy, sont les têtes pensantes de l’escroquerie. Et puisqu’il s’agit d’une comédie, le plan ne va évidemment pas se dérouler comme prévu. Après avoir semé la pagaille au sein de la famille par son arrivée soudaine, Nick va peu à peu s’attacher à eux, et réciproquement.

No Good Nick est la sitcom familiale classique, un brin « old school » qui se rapproche de ses aînées, comme Mariés, deux enfants et ce bon vieux Al Bundy, ou plus proche de nous, Modern Family. Portée par les vétérans de la télé Melissa Joan Hart et Sean Hastin (les parents), et les jeunes Siena Agudong (Nick), Lauren Lindsey Donzis (Molly) et Kalama Epstein (Jeremy), la série offre une dynamique sans faille, clé indispensable à la réussite du genre. Des dialogues et des situations parfaitement orchestrées, et des personnages attachants. Le père et son côté bon enfant naïf, la mère en chef d’orchestre de la famille, la fille qui ne pense qu’à voler au secours de tous les maux de la planète, et le fils paranoïaque qui ne croit pas à l’histoire de Nick, et qui ne pense qu’à lui. Et bien sûr, il y a Nick. Superbement interprétée par Siena Agudong, son naturel et sa fraîcheur contrastent avec l’entreprise qu’elle mène au sein de la famille. Car derrière son visage d’ange, elle reste déterminée à mener sa mission à bien, et obtenir de l’argent coûte que coûte. Tout du moins au début, avant que le doute ne s’installe en elle.

Au final, No Good Nick, créée par David H. Steinberg et Keetgi Kogan, est une comédie qui se laisse regarder avec plaisir. Portée par un casting impeccable, des dialogues savoureux, et une petite touche émotionnelle bienvenue. 10 épisodes de 30 minutes qui se dévorent d’un trait, et qui s’achèvent sur un cliffhanger largement pressenti. La suite sera à découvrir dans les 10 épisodes suivants, puisque Netflix a passé, dès l’origine, commande de 20 épisodes. A suivre donc.

No Good Nick, saison 1, disponible sur Netflix depuis le 15 avril.

 

Credit photos (c) Netflix.

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